Bienvenue à l'élevage bovin de la Belle Herbe (EARL)
Bovinae
Les bovinés (Bovinae) constituent une sous-famille des bovidés, mammifères ruminants, qui comprend plusieurs espèces importantes d'animaux d'élevage, en particulier le bos taurus, le gayal, le buffle, le zébu et le yack. Elle ne pas doit être confondue avec la famille des bovidés, qui comprend, outre la sous-famille des Bovinae, les caprins (dont les ovins) et les antilopes.
Dans l'usage courant, on utilise parfois le terme de "bovins" pour désigner les bovinés. Toutefois, "bovins" peut aussi être utilisé de manière restrictive pour ne désigner que les bœufs (Bos taurus), hors buffles, yacks, etc.
Les races bovines en France
Les bovins, espèce principale, sont répandus sur l'ensemble du territoire à l'exception du sud-est méditerranéen. On y distinguait autrefois trois groupes : les "laitières", les "viande et travail" et les "triple aptitude" (surtout les races rustiques en montagne), groupes qui ont évolué, à la suite d'abord de la disparition de la traction bovine puis de la spécialisation des élevages, pour donner les "laitières spécialisées" et les "mixtes" (viande et lait), les "viandes" et les "rustiques", ces deux derniers groupes formés quasi exclusivement de vaches allaitantes. Les troupeaux ont une dimension fort modeste : en moyenne, moins de 30 vaches par élevage, et rares sont les élevages, tant laitiers qu'allaitants, dont les effectifs sont supérieurs à 100 vaches.
Les races laitières
La taille réduite des exploitations et, en conséquence, la nécessité d'intensifier ont orienté les zones côtières, une partie des zones collinaires adjacentes et certaines montagnes au relief peu accentué (plateaux du Jura, est du Massif Central) vers la spécialisation laitière : dans ces zones, c'est la Prim'Holstein ou, dans l'est, la Montbéliarde, qui dominent.
Le cheptel laitier français est toutefois aussi un important producteur de viande ce qui explique, notamment dans les zones herbagères moins intensifiées, le maintien de races mixtes particulièrement bien adaptées, comme la Normande ou la Simmental Française, à production très équilibrée, ou le développement de la Montbéliarde dont les aptitudes bouchères sont aussi très intéressantes.
Les races allaitantes
Les herbages collinaires, mais à forte pente, du Centre disposent de leur côté d'une importante production fourragère estivale mais nécessitent des engrangements coûteux pour l'hiver, d'où le succès d'anciennes races de travail maintenant spécialisées dans la production abondante d'une viande maigre avec de fortes croissances et exploitées en système allaitant, dont les carcasses de femelles, d'excellente qualité, représentent une part non négligeable des revenus de leurs éleveurs : ces races se trouvent dans la zone des sols argilo-calcaires (lias) à l'est et au nord du Massif Central (Charolaise), sur la bordure ouest de celui-ci, qui a bien été améliorée depuis deux siècles (Limousine), ainsi que sur les coteaux du sud-ouest (Blonde d'Aquitaine, Bazadaise).
De même, dans les Pyrénées et le Massif Central, on exploite des races rustiques habituées aux fortes pentes et aux saisons difficiles, mais excellentes allaitantes et bien adaptées au croisement (Gasconne, Aubrac, Salers). Enfin, la production allaitante utilise aussi d'anciennes races mixtes de grand format qui ont aujourd'hui abandonné la traite et axé leur sélection sur les aptitudes bouchères et notamment sur la conformation : c'est le cas de la Rouge des prés, de la Parthenaise et de la Blanc Bleue.